Flygskam attitude

Attitude Flygskam

Flygskam ou Flight Shame : une nouvelle tendance récemment lancée par les adeptes de la jeune Greta Thunberg. Ce mouvement environnemental vise à engager 100 000 Suédois à ne plus respirer en 2020.

Sur le papier, « nous restons sur le terrain » est un concept séduisant qui se répand rapidement en Europe et aux États-Unis. Mais en réalité, pour un voyageur d’affaires, c’est tout simplement impensable. Comment dire non à l’avion lorsqu’on est responsable de la zone EMEA ou chef de projet international ? Il existe cependant une multitude d’autres éléments qui peuvent être pris en compte pour réduire activement son empreinte carbone.

Avion, train, voiture : savez-vous vraiment lequel des trois est le plus polluant ?

Avez-vous une idée de la quantité de carbone émise par vos déplacements professionnels ? Par exemple, pour un trajet d'environ 560 km, comme San Francisco / Los Angeles, le calculateur carbone de la GoodPlanet Foundation estime une émission de CO2, par passager, de :
– 0,24 T par avion
– 0,15 T en voiture
– 0,01 T en train
Vrai ou faux?
C’est vrai, car le train est de loin le moyen de transport le plus respectueux de l’environnement.
Faux, comme pour l'avion et la voiture, le calcul est particulièrement complexe !
Chaque calculateur en ligne a sa propre méthode et prend en compte différentes données, telles que le nombre de passagers, la distance, le trafic, le type de carburant, la puissance du véhicule. Cependant, les dernières innovations technologiques des avions ne sont pas toujours intégrées. Les systèmes de contrôle aérien et les techniques de vol ne le sont pas non plus, même si tous ces critères peuvent contribuer à réduire significativement les émissions de CO2. Ainsi, à distance égale, un avion pourrait parfois être moins polluant qu’une voiture.

Le slow travel et les déplacements professionnels sont-ils compatibles ?

Les impératifs des travailleurs nomades compliquent le concept de déplacement lent. Mais heureusement, l’impact carbone des déplacements professionnels ne concerne pas que les longs trajets. Il est possible de rendre vos voyages plus écologiques, même lorsque vous n'avez d'autre choix que de prendre l'avion. Les opportunités sont infinies :
– choisir des prestataires de voyages écolabellisés : hôtels, restaurants, sociétés de réservation, compagnies aériennes
– privilégier les transports en commun comme alternative aux taxis
– essayez de partager un maximum de vos voyages avec vos collègues
– proposer de troquer certains déplacements professionnels contre des visioconférences
– soyez aussi éco-responsable en voyage qu’à la maison : éteignez les lumières, éteignez la climatisation, réutilisez votre serviette, utilisez des produits biodégradables, empruntez les escaliers, faites le tri dans vos affaires

À bord du Flygskam…

Avant que le Flygskam ne vous séduise, renseignez-vous sur les programmes de compensation de CO2. Si malgré tous vos efforts, vous avez du mal à digérer les tonnes de CO2 émises par vos déplacements professionnels*, vous pouvez toujours choisir de neutraliser votre empreinte carbone. Collectivement ou individuellement, compensez l’impact négatif de vos vols en soutenant un projet éco climat positif. Cliquez ici pour voir les détails et les recommandations présentées par Climate Fwd : (newsletter sur le climat du New York Times) afin de vous aider à faire la bonne association.

* A titre indicatif, un vol Paris-New York émet, en moyenne, 1,44 T de CO2/passager

KABUTO, UN VOYAGE QUI VOUS ÉMUE

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